samedi, décembre 26, 2009

se vider la tête cafouillage durant une nuit d'insomnie


la tête vide ce soir. étrange comme sensation impression de ne plus habiter mon corps


Vous connaissez? ou bien ce n'est que moi qui éprouve cela.


moi qui déconne à force de ne pas écouter ce que me dit justement ce corps: trop de fatigue t' oublies encore de manger stop arrête de faire autant de choses à la fois


vite vite toujours plus vite et là je tape sur mon clavier ces quelques mots ces quelques lignes sans vraiment savoir pourquoi sans vraiment le vouloir juste un besoin urgent de coucher ces phrases sont ce même des phrases plus de ponctuation plus rien succession de mots y a t il encore un sens dîtes moi


lasse de tout plus de motivation et pourtant je continue de donner des news à tout le monde histoire de rassurer et pourtant j'ai eu une bonne nouvelle aujourd'hui comme si le combat avait été trop long comme si je me quittais moi même je pars loin loin vers neverland qui sait revoir la fée clo encore un instant avec les garçons perdus ne plus me soucier de rien sauf de crochet peut être tout en sachant bien que je ne risque rien ne plus revenir tentant quand bien même j'ai décidé de vivre ma vie enfin elle demande tant cette vie des sacrifices des désillusions des jolis rêves qui ont du mal à voir le jour et l'amour dans tout ça bah voilà c'est ça le hic en manque terrible d'amour amour charnel amour spirituel amour tout court amour toujours ou d'un jour peut m'importe je ne veux plus de belles promesses d'un bonimenteur sans scrupules lui dire enfin que je l'aime et qu' il n a pas besoin de voir loin avec moi juste ne pas me mentir juste ne pas me trahir attention ne me déçois pas j'pourrais t'en vouloir à mort comme cet ami t en souviens tu mon frère mon meilleur ami je l'ai perdu à cause de ça juste perdu comme on perd un bout de papier histoire d'huissiers d'argent de coloc qui se termine mal histoire d'en finir de ne pas avoir à affronter ses responsabilités de ne pas avoir à réparer son erreur. alors voilà moi déçue je mets les voiles je t'oublie je me souviens à peine que tu existes et en même temps je culpabilise toujours cette foutue culpabilité de le laisser tout en sachant très bien que c'est pas simple sa vie elle est pas simple pour tout le monde on devrait le savoir avant de venir sur cette terre premier mensonge on te promet plein de jolies choses et tout à coup lumière aveuglante tu es né perdu t'as froid tu ne voudrais q' une chose qu'on te laisse retourner près de ta mère dans ta mère et puis après grandir pas facile dans certaines familles dans la sienne pas facile dans la mienne pas toujours facile et dans la tienne? t'as eu tout l'amour que tu voulais t'as eu les armes pour survivre ici t'as assez d'estime et de confiance en toi pour pas délirer comme moi pendant des heures articles après articles? je crois qu'il faut que je dorme que je dorme me réveillez pas svp

mardi, décembre 22, 2009

"Parceque c'était lui, parceque c'était moi"?


Lasse un peu paumée en ce moment, je me remets à faire des bêtises.



J'ai retrouvé via facebook un garçon dont j'avais dit il y a, quelque temps, que je ne voulais plus revoir.



J'ai malgré tout accepté son invitation, ai parlé avec lui...Beaucoup penseront que je suis conne sur ce coup là!



Il s'est excusé, m'a dit qu'il regrettait... Je ne sais pas s'il fait partie de ces gens pour qui les mots pardon et désolé sont aussi faciles à prononcer qu'un bonjour, voire plus.



Je vais le revoir, forcément, bref moment éphémère d'un plan cul qui ne me satisfera pas complètement puisqu'il ne sait pas donner, juste prendre.



Je suis lucide terriblement lucide quand j'écris ces lignes. Je crois que j'ai besoin de me perdre dans une petite histoire sordide sans trop de conséquences pour me prouver à moi même que j'ai raison.



J'ai raison, je crois, de penser qu'avec cet autre qui me ressemble tant y a plus que du cul. Même s'il ne veut pas le voir, ou pas le comprendre.



Je suis presque sûre qu'il y a un lien véritable sincère voire spirituel entre M et moi.



Les moments passés avec lui sont magiques, tout simplement magiques, me nourrissent et me chamboulent, me font mal aussi puisqu'ils ont une fin.



Je rêverais d'être une sorcière pour mieux le subjuguer l'ensorceler et ainsi rester un peu plus, toujours plus auprès de lui.



Et ainsi le voir réaliser ses rêves, le voir se réaliser, l'aider si je peux....



Sans le savoir il m'a permis d'avancer, m'a jamais lâcher dans les moments difficiles.



Et puis cette attraction terrible entre nous.



Oui j'aimerais être une sorcière ou mieux son étincelle, sa lumière lorsqu'il doute, n'ose pas.



Un an, et il est toujours là. Un an, et il ne comprend pas ou ne peut ou ne veut comprendre ce que je ressens pour lui.



J'ai peur de le perdre si je lui dis. J'ai peur qu'il s'éloigne de moi si je reste muette.



Alors que faire?



samedi, décembre 12, 2009

excès de générosité suicidaire


J'ai un problème.


Dés que la belle cause est perdue, je me lance tête baissée dans la mêlée.


Au risque de prendre des coups, au risque d'être déçue,


je mets tout en oeuvre pour sauver l'autre...


Sans me rendre compte que la méthode n'est parfois pas la bonne.


Sans me soucier de toute cette énergie déployée, quand bien même l'autre ne veut pas que je le sauve vraiment.


Alors invariablement, je m'enfonce avec lui dans des marécages nauséabonds
qui me laissent presque exsangue.


Ainsi au pied du mur, je me rends compte de ma candeur et ma connerie.


Ainsi au pied du mur, épuisée, vidée, je me retrouve seule pour reprendre en main mon destin.


Ainsi au pied du mur, seule cela devient trop dur.


Trouver de l'aide, vite très vite.


Déjà à l'horizon une autre cause perdue qui se profile...


jeudi, novembre 19, 2009

fin de l'oiseau de feu

remarque: ce texte était antérieur aux deux suivants, mais j'ai voulu changer l'image qui ne me convenait plus... résultat tout a été supprimé, heureusement j'avais gardé le texte ailleurs!



L'oiseau de feu s'est déjà envolé loin de moi.

Il s'était pourtant confié à moi. Il m'avait promis sincérité et gentillesse.


Bien vite pourtant, je me suis méfiée de lui.

Bien vite pourtant, j'ai compris qu'il me cachait quelque chose.

Aujourd'hui, je ne veux plus lui faire confiance.

Aujourd'hui, je ne veux pas lui laisser de chance.


Je crois qu'il ne m'a pas encore tout dit.

Je crois qu'il m'a prise pour une conne.

Je crois qu'il avait juste besoin d'un plan cul...

Dommage pour moi, il l'a obtenu.


J'ai été touché par ses coups durs. Il me fait des coups bas.

Je ne souhaite plus le revoir. J'ai peur de souffrir avec lui.

A cause de sa vie compliquée, de ses silences qui me font froids dans le dos,

de cette vilaine sensation au fond de moi.


Je me dois d'être forte, s'il revient vers moi.

Je dois me concentrer sur moi, la fac, mon roman, mon blog.

J'ai malgré tout peur de ne jamais trouver quelqu'un qui me corresponde...

A moins que cet autre soit déjà passé à côté de moi.

Et s'il s'agit de lui, comment faire pour le retrouver?


Je suis un peu perdue en ce moment.

Perdue à cause de cet oiseau si beau, si lumineux et pourtant si sombre.

Perdue de me tromper...Encore.

Perdue mais pas pessimiste. Perdue mais battante malgré tout.

Perdue mais une lumière m'attend au bout du tunnel.

mardi, novembre 10, 2009

engagement


Depuis quelques temps, je constate avec bonheur des changements dans ma vision des choses!



Je grandis enfin!



Volontaire dans mes études, réaliste aussi vu que ces deux années vont être épuisantes!



Je ne regarde plus le monde en me sentant impuissante et désespérée face à ce grand bordel! Je crois que chacun d'entre nous peut petit à petit changer les choses. Je ne parle pas de baguettes magiques. Je parle d'actions quotidiennes ou hebdomadaires... selon le planning!



Oui , parfois les réalités du train train quotidien nous bouffe pas mal d'énergie! Là aussi, ne pas les faire à contre coeur. Juste les faire!


On m'a appris récemment, que faire quelque chose sans le vouloir,nous pompait plus de sève! logique mais je n'ai pas toujours eu envie de l'admettre.



Pour changer le monde: il faut s'informer, garder un oeil critique sur ce qu'on nous dit, ne pas rester seul dans son coin et penser à des actions concrètes... Et là c'est grâce au syndicat étudiant que j'ai rejoint, même avant avoir obtenu ma carte que je l'ai enfin compris.



Je crois que je deviens une idéaliste pragmatique. Avant, je n'étais qu'une spectatrice rêveuse.



Je reste pour l'instant une suiveuse. Encore tellement de chose à apprendre, à comprendre... la peur de me lancer aussi sans doute.


Mais, même là, obtenir des encouragements de ses proches ou moins proches me permet de finir de panser mes blessures.



Un peu plus sûre de moi, un peu plus engagée du coup.



C'est un joli cercle que je mets en place pour m'aider à accomplir mes projets personnels et aussi aider les autres.






Un seul hic dans cette évolution, je reste amoureuse de ce garçon qui n'arrive toujours pas à m'aimer, depuis l'année dernière et mes textes déchirants et dépressifs.



Je ne pense pas que cela soit une obsession, dans le sens où je continue à avancer pour moi. Je ne sais pas si vous pouvez comprendre cela.



Je pense à lui, m'inquiète pour lui, l'aime (trop sans doute!) mais je me sens plus forte aujourd'hui. Je ne pleure plus à chaudes larmes l'amour qu'on m'a si soudainement repris. Je ne suis plus amère ou enragée.


C'est juste qu'il me manque et que je persiste à croire que ce n'est pas un hasard si je le comprends si bien... en tout cas, je pourrais dire qu'il m'inspire des pages et des pages!



lundi, octobre 12, 2009

à propos du "dernier pour la route"


Je me suis enfin décidée aujourd'hui à aller au cinéma et prendre place dans un fauteuil.



Au programme, deux films: "Fish tank" et "Le dernier pour la route".



Les lumières s'éteignent, logo de l'exploitant.



Je suis bien ici et comme toujours, je me laisse embarquer dans le film.



En l'occurence, j'ai commencé par le "dernier(...)".



Evidemment, ce film trés vite me parle, me touche. Devant moi, un groupe d'alcooliques tente de s'en sortir, parfois désespérement.



Et des souvenirs me reviennent. Je suis fille et nièce d'alcooliques. Pourquoi le cacher, le nier, en avoir honte?



Je n'y peux rien. Je n'ai pas pu sauver mes oncles. Je ne pourrais pas sauver mon père.



Le fait est qu'il souffre d'une dépendance et d'une maladie plus forte que lui débouchant sur d'autres maladies.



Je ne me faits plus d'illusion. J'ai enfin compris que je ne peux pas me battre contre ça, sans l'accord du principal concerné.



Je n'ai pas de baguette magique. Je ne possède pas de supers pouvoirs. Je ne peux pas imposer ma vision du monde aux autres, aussi idyllique soit-elle.



J'ai beaucoup pleuré en voyant devant mes yeux se dérouler le destin et la fin de mon père.

La cure en moins, le désir de s'en sortir réduit à néant.



Et des inquiétudes soudain.


Tout le monde se retrouve victime de coups durs, de coups de déprime, de sentiment de culpabilité. Tout le monde peut sombrer dans l'alcoolisme...



Auprès de moi, je crois que certaines personnes sont susceptibles actuellement d'avoir recours à une bouteille pour oublier, pour se sentir mieux.



J'ai peur pour eux. Je ne sais pas si je supporterais de les voir tomber. Bien sûr, toujours l'envie de rattraper celui, ceux qui tombent.



Je m'inquiète sans doute pour rien, comme souvent.



Mais une partie de moi se veut vigilante, surtout pour cet autre qui me ressemble tant.


Mon double, mon frère, mon âme soeur.




Cet autre qui ne veut pas voir notre accord presque parfait.

lundi, septembre 28, 2009

ce que je veux rester

Des mois que je n'avais plus de nouvelles. Je ne me faisais pas trop de soucis. Je me disais que tout allait bien pour lui . Il semblait amoureux. Au travail, rien à dire. Son entourage, un vrai entourage sur lequel on peu compter... Enfin, je crois.
Et ce matin, je me décide à aller lui faire signe sur msn: pas un rapide coucou et je m'en vais comme ces derniers temps.
Et je lance la fameuse question: Comment ça va?
Résultat mal. Toujours amoureux, mais celle qu'il aime est déjà loin.
Je ne sais pas si je peux être d'une quelconque aide dans ces cas là, tant je gère mal ma vie amoureuse.
Encore une fois, je voudrais pouvoir avoir une baguette magique pour lui faire oublier son chagrin.
Encore une fois, j'aimerais pouvoir le prendre dans mes bras et que tout s'envole: petits et grands soucis.
Alors, je l'écoute, lui dits de ne surtout pas faire comme moi, lui rappelle que je suis là s'il a envie de parler.
Même tard, peut importe, je traîne sur mon ordi presque tous les jours jusqu'à pas d'heure.
Je n'aime pas le savoir triste. Je fais un voeu: que toutes les personnes que je connais puissent mener une vie heureuse enfin.
Je voudrais qu'elles sourient toutes de nouveau et pour longtemps.
C'est peut-être stupide mais les savoir heureuses me rends heureuse. Quand une ne va pas bien, je m'inquiète forcément pour elle.
Je ne peux pas faire autrement, ça fait partie de moi. Et je ne tiens pas à changer ça. c'est ce qui me rend plus humaine. Toute ma sensibilité et mon hyper émotivité me rendent fragile certes mais me rendent aussi plus forte. C'est un pied de nez à l'individualisme, à l'égoïsme de ce monde, à ce "chacun pour soi et dieu pour tous" présent depuis trop longtemps.
Je ne tiens pas à changer ça, ce sont de trop belles qualités.
Et ce n'est pas pour rien si les gens viennent me parler de ce qui les touche et si certains m'appellent la fée.
Je ne tiens pas à m'endurcir ou à me protéger encore un peu plus. Je l'ai trop fait et sans succès.
Rappelez vous, je suis comme le lion dans sa cage.
Je veux affronter le monde, affronter mes peurs et mes peines.
Je veux être toujours aussi gentille et indulgente pour les gens que j'aime (même si certains abusent!) , un peu naïve face à ce monde et savoir rester encore perplexe et indignée face à sa méchanceté!

mercredi, septembre 23, 2009

prise de conscience


Ce matin, bloquée à ma caisse comme tous les mercredi, je m'interroge sur les récents évènements de ma vie.


Et surtout une question: Prend-t-elle enfin un sens ma putain de vie?


Le voile se dissout peu à peu.


Je reprends enfin la fac. Je maintiens mon rythme d'écriture.


J'ai trouvé quelques réponses. Mais, il me manque quelque chose.


Il me manque le plus important: l'amour.


La seule façon de l'avoir pourtant est de m'en éloigner pour quelques temps.


Je ne peux plus me jeter tête baissée à sa recherche. Surtout pas. ça ne donne jamais rien de bon.


Je dois patienter encore, me soigner encore...


Et surtout, surtout réviser ma vision de l'amour.


Je crois avoir confondu pendant longtemps aimer et se sacrifier.


Aimer et s'attacher à l'autre comme son esclave.


Là, vous voyez le hic. Je continue.


Ma façon excessive de toujours trop donner jusqu'à l'écoeurement.


Ma peur presque irrationnelle de perdre l'être aimé, d'être de nouveau abandonnée, seule.


Mais cette même peur panique me le fait perdre malgré tout et pour de bon puisque je me transforme en boulet.


Les hommes que je rencontre voient très vite mon mal être, mes faiblesses, ma façon folle de trop aimer. Ils en profitent ou me fuient. Dans tous les cas, ils me larguent...


Je pourrais si facilement mourir pour eux... S'ils me le demandaient... Fort heureusement, personne à ce jour ne m'a donné ce commandement!


Vous réalisez mieux maintenant?


Je possède donc bien une vision déformée de l'amour, sans doute due à l'exemple donné par mon père et ma mère.


Sauf, que cela faisait un long moment qu'elle ne l'aimait déjà plus au moment de leur divorce.


Elle a très bien joué son rôle d'épouse et de mère dévouée du reste.


Tout pour son foyer.


Tout pour ses filles.


Tout pour lui.


Voici les règles strictes à ne pas enfreindre.


Mais en retour, qu'avait-elle?


Rien, si ce n'est un mari absent, peut-être volage, parfois agressif sans raison, autoritaire, jaloux et possessif.


Ce n'est pas ça l'amour... Ni lui pour elle, ni elle pour lui.


Il a bien sûr du en avoir au début, lors de la rencontre, les premières années. Et puis très vite, quoi?


Je ne peux plus être un objet, un être obéissant et soumis à leur volonté.


J'ai un esprit et une âme qu'il faut nourrir tant intellectuellement qu'affectivement.


Je ne peux plus être une petite geisha....




Mais l'amour, c'est quoi?




vendredi, septembre 11, 2009

décortication d'un rêve


Seule devant mon écran encore à moitié endormie, je n'arrive pas à trouver une suite logique à ce livre.



Je suis encore à me demander pourquoi ce rêve et surtout s'il a un sens.



Il m'a bien perturbée en tout cas!



Je suis à mon ancienne adresse, mon père est là. il m'appelle. Je me coiffe dans la salle de bain.


Je découvre avec horreur que je perds mes cheveux, par poignées. Plus je brosse, et plus ils tombent.



Comme il insiste, je vais le voir dans la salle à manger. Il veut me demander quelque chose, mais je ne sais pas quoi.



Trop effrayée par le fait que je suis en train de perdre une part de ma féminité, je lui montre.



Il regarde, n'y prête pas attention et me lance un regard interloqué.



J'insiste, mais je crois qu'il me dit alors qu'il ne voit pas pourquoi j'en fait autant....


Je vais dans la cuisine et les jette à la poubelle, triste.


Triste de devoir les jeter. Mais à quoi bon les garder maintenant?


Triste du fait que mon père ne semble pas prêter attention à mon problème.






Assise maintenant sur mon canapé tout en vous dévoilant tout ça, j'ai à côté de moi le dictionnaire des rêves.



Perte de cheveux: fatigue, déprime.



Coiffer ses cheveux: remettre de l'ordre dans ses idées.



La salle de bain: à voir avec l'intime, donc moi... pas étonnant suis en thérapie!



Le salon salle à manger: dialogue... sauf que là, tous les deux on n'est pas sur la même longueur d'onde. Problème de communication comme d'habitude. Une évolution dans le bon sens serait-elle donc impossible?



Cuisine: lieu de transformation. J'y entre pour jeter mes cheveux à la poubelle. J'ai peur mais serai-je sur la voix de la guérison?



Mon père assis qui semble imperturbable: ou lui et sa trop grande autorité qui m'a longtemps étouffé... ou moi et le trop grand contrôle que je m'impose...






j'ai les idées plus claires, riche idée d'avoir offert ce livre à mon coloc!



je crois que je grandis. je crois que je suis prête pour faire le deuil de mes rêves d'enfant: père et famille idéal.... je ne veux plus d'idéal illusoire et toxique, je veux du concret!









mercredi, septembre 09, 2009

journée banale


Il y a parfois des gens qui viennent d'une autre planète... Et je ne sais pas pourquoi, mais ils vont souvent au cinéma!

J'en ai encore eu la confirmation, aujourd'hui!

J'avais déjà passée une bonne partie de la matinée à expliquer que la copie du "coach" était en mauvais état: rayures+ une dominante verte sur une partie de film.

Je suppose qu'il s'agissait d'un sabotage de cette énième comédie française, jugée sans doute très mauvaise...


Un peu plus tard, un client veut des renseignements. J'avoue avoir eu du mal à le suivre.

moi - "bonjour"

le client- "Bonjour, vous connaissez Melvil Poupaud?"

Petit effort pour me souvenir qu'il s'agit d'un acteur.

moi- "Oui".

le client-"Vous savez s'il passe en ce moment?"

moi- "pas à ma connaissance. Mais si vous voulez, vous avez le magazine avec toutes les sorties du mois, après le contrôle."

le client-"Bah, si c'est pour les sorties de films, je peux aller voir sur le web. Mais, vous connaissez Melvil Poupaud?"


Là, ma réponse se fait moins assurée.

moi- "Oui."

le client- "vous savez pas s'il joue? Non, parce que j' aimerais le rencontrer. On m'a dit qu'il était sympa."


Je suis à la fois amusée, gênée, interloquée... Je me rappelle aussi que ce n'est pas très gentil de se moquer.

Alors, je réponds juste:

"Euh, je ne sais pas."

le client-"Au revoir", un peu déçu quand même par mon manque de collaboration pour ses recherches.

moi-"Au revoir", rassurée qu'il quitte enfin le hall. Je ne sais pas ce que j'aurais pu lui répondre après, sinon.


Et là, je réalise qu'il pense vraiment rencontrer dans un cinéma, cet acteur.... Pense-t-il pouvoir rentrer dansl'écran, comme dans "la rose pourpre du caire"?

Ok, certains acteurs, chroniqueurs ou présentateurs passent de temps en temps. Mais, il faut vraiment avoir le cul bordé de nouilles pour rencontrer Le bon acteur, le jour où vous venez vous faire une toile!

Et quand il me demandait si je le connaissait, était-ce personnellement?

A moins que ce ne soit une nouvelle technique d'approche.... à changer d'urgence!

deux autres questions

Pourquoi ce cinéma?Alors que sur le bd Montparnasse, c'est pas ça qui manque!

Et pourquoi moi?


Quelques instants plus tard...

Un client sort bien avant la fin de "the ultimate game" (3 sur 7 en fait) et me dit:

"J'ai laissé ma bouteille dans la salle" (un coca que je venais de lui vendre).

Je n'ai lancé qu'un "d'accord, au revoir" et ai très vite décroché pour ne pas comprendre ce qu'il ajoutait ensuite.

J'avoue avoir eu envie de lui dire:

"Mais que veux-tu que ça me fasse?"


Hélas, un agent d'accueil doit se contenter de sourire, rassurer les spectateurs et surtout être hyper performant dans sa qualité de poteau indicateur.

Il ne pense pas, ne ressent pas, n'a pas d'existence propre.

Journée banale dans un cinéma vide.


Petite inquiétude, je ne sais pas si je vais tenir deux ans, même en job étudiant!

mardi, septembre 08, 2009

question


Il y a des jours où la vie me semble n'être qu'un long et douloureux combat.



Combat pour exister par soi-même, pour soi-même.



Combat pour atteindre ses objectifs.



Combat pour garder un toit au dessus de sa tête.



Tiens parlons en de ce toit.



Électricité pas au norme, grand besoin d'une meilleure isolation. Le sol et les murs tremblent lorsque le bus passe trop vite...



Malgré tout c'est mon toit. Je n'y suis pas super bien mais je ne dors pas à la rue, ne connais pas les chambres d'un foyer d'accueil.



Mais comment pouvoir le garder si la coloc ne suffit plus. Faut-il me mettre à chercher un autre toit ou lui faire confiance et espérer que ses problèmes ne deviennent pas mes problèmes?



Question qui me blesse. J'aime bien la vie avec lui, mon meilleur ami, mon frère.



Question qui me glace. J'ai peur pour lui. et je l'avoue, je ne m'imagine pas de nouveau seule...



Question qui m'agace. Je n'aime pas remettre notre "vie" en question.



Question qui m'obsède. Serais-je la plus raisonnable? Je ne le crois pas pourtant.



Question qui me hante. Vais -je devoir cumuler les emplois pour nous sortir de là? Et lui comment le vit-il? Il ne m'en parle pas beaucoup, sans doute pour ne pas m'inquiéter....



Je crains parfois que ce ne soit que reculer pour mieux sauter. Et si on se plante, on tombe dans quoi, sur quoi? Je ne veux plus avoir à retourner dans un gouffre. J'ai mis trop de temps à m'en sortir... et encore je n'en suis pas sortie complètement. Il me reste encore quelques mètres à faire pour retrouver la lumière et l'air libre.


Enfin.

dimanche, août 30, 2009

deuil


J'ai connu de nombreux deuils. j'ai enterré entre autre mes grands parents, mes oncles et deux soeurs de ma mère.


Je faits une distinction parce que je n'ai pas bien connu ma famille maternelle.

Le destin a voulu que ma mère la retrouve sur le tard et que je grandisse au sein de la famille paternelle.


A chaque fois que l'un d'entre eux est décédé, j'ai eu la sensation que quelque chose de moi partait avec eux: un bout d'âme, d'enfance, de chair aussi.


Et cette sensation terrible: d'un manque, d'une perte et surtout d'une douleur intense.


Je crois que j'ai encore parfois du mal à accepter certaines de ses pertes. Je veux parler de mon oncle José et mon grand-père.




Lorsque tito José est mort, j'avais dix ans. J'étais alors persuadée qu'à force de prière, il s'en sortirait. Mais non. Je n'avais pas assisté à ses funérailles, trop jeune.

Des années plus tard, il m'arrive de repenser à lui avec une certaine souffrance à l'intérieur de moi. Je revois ses yeux tristes, son silence, sa solitude.


Je crois qu'une fois ma colère passée envers Dieu et les médecins, j'ai eu surtout mal pour la vie qu'il avait eue. Je n'ai tout compris que récemment.


Pour mon grand-père, c'est de l'avoir vu étendu, l'air soucieux. Je me suis demandée quel souvenir lui était revenu en mémoire, juste avant que la mort ne vienne le chercher. J'ai trouvé ça injuste et révoltant, qu'il ne se soit pas éteint tranquillement, dans son sommeil... Surtout après dix années terribles ,où il a côtoyé de trop près la maladie d 'alzheimer.




Mais malgré ces pertes qui restent encore parfois douloureuses, je sais qu'ils m' accompagneront tout au long de ce qui me reste à vivre.




Dire adieu à une idée me paraît étrangement plus difficile à vivre. Comment faire le deuil de quelque chose qu'on n'a pas eu?


J'en suis là, aujourd'hui dans ma thérapie.


Comment faire pour enterrer et dire adieux à cette famille idéale et surtout ce père idéal que je n'ai jamais eu?


Je ne sais pas. Je crois que je dois pleurer tout ça, tout ce dont j'avais rêvé enfant. Tous ces rêves que j'avais fini par superposer sur la réalité.

Je sais qu'il va me falloir du temps et encore du temps pour y arriver.


Je ne nie plus aujourd'hui. Je sais ce qui étais, ce que j'aurais voulu. Je commence à savoir ce que je veux...

Mais où pourrais-je enterrer mes rêves? Où vais-je pouvoir incinérer ces voeux toxiques pour moi et qui me ramènent à des blessures prêtes à se rouvrir?


Si je veux retrouver ma paix intérieure comment faire pour les laisser reposer en paix?


Je ne sais pas et je ne vois pas vers qui me tourner.


instinct de survie et auto destruction


j'ai appris très tôt que l'autre pouvait être dangereux. Pour le contrer, l'éviter, j'ai élaboré plusieurs stratégies.



Je me suis très vite réfugiée dans des mondes parallèles: livre, télé,amis imaginaires.



Je vivais par procuration les histoires de mes héros préférés, rêvais d'avoir des super pouvoirs pour changer ce monde que je ne supportais pas et que je ne comprenais pas.



Je n'ai donné qu'une image de moi: lisse, sage.



Garder le silence pendant des heures, n'a jamais été un problème pour moi, surtout lors des réunions de famille.



Le problème fut qu'en grandissant, j'ai été incapable d'aller vers les autres ou de donner mon avis.



Éternelle suiveuse, mise à l'écart ou pire bouc émissaire, voilà ce que je suis devenue.



Alors je me réfugiais bien à l'abri dans mes mondes parallèles. le refuge est devenu cercle vicieux. le refuge s'est transformé en prison.



Je crois que j'aurais pu devenir folle sans rencontrer quelques personnes qui m'ont, parfois sans le savoir, amener à sortir la tête de ma carapace.



Il m'a fallu du temps, beaucoup de temps pour comprendre que quelque chose clochait.



Du temps, mais aussi une rupture. Il y a trois ou quatre ans, celle-ci m'a laissée seule, sans air, sans rien.



D'abord, j'ai fait ma fière. Ensuite, j'ai sombré lentement et sûrement au fond d'un gouffre.



J'ai fait une dépression.


Je me mettais à pleurer, sans savoir pourquoi, en regardant bêtement des téléfilms minables.



Je restais enfermée chez moi. Je ne voulais voir personne, ne prenais des nouvelles de personne pas même de mes meilleurs amis.



Le salut m'est venu d'une lettre de ma petite soeur. Sans elle, je pense que j'aurais continué ma descente.






Alors, j'ai repris les choses en main. Moi qui ai horreur des médecins, je suis partie en voir une, une en qui j'ai toute confiance. J'ai eu le courage de lui demander si elle connaissait des psychologues.



Mon véritable instinct de survie s'est déclenché à ce moment là.






Je me suis lancée dans une thérapie. ça fait bientôt deux ans. Par pudeur, je n'en parle qu'aux gens de confiance. Par peur aussi, d être jugée, trahie, abandonnée surtout.






Bientôt deux ans, l'instinct de survie a laissé place à une véritable envie de vivre pour moi.


Il y a eu des hauts et des bas, des claques aussi.


Mais, j'avance. J'ai la sensation de m'ouvrir plus aux autres et de commencer enfin à faire ce qu'il me plaît.



En deux ans, j'ai grandi en apprenant à apprécier cette seconde chance que m'offrait la vie.



Je rame encore parfois... souvent!


Je peste contre le temps qui passe trop vite et moi qui prends trop de temps à me débarrasser de tous mes fardeaux...



Mais, j'ai retrouvé une chose que je croyais avoir perdue: l'espoir.






mercredi, août 12, 2009

homme oiseau, homme de feu


Après ma promesse, je me suis rendue de nouveau sur un de ces sites s'engageant à nous faire rencontrer l'homme, le bon.


J'ai tellement voulu bien faire que pour m'y tenir j'ai commencer à parler à plusieurs d'entre eux.


Parmi eux, un me fait de l'effet. Physique de rêve. La photo a été prise en vacances. Je crois.
Je me méfie un peu. Son magnifique torse doit en faire baver plus d'une!
Et l'homme en question pourrait en profiter...


Je me décide pourtant à le contacter, quelques échanges via ce site.


Très vite, nous nous donnons nos adresses msn.


Très vite, il veut me voir.


Le trac, le doute aussi. Et si j'étais déçue. Pire si je ne lui plaisais pas.


Le soir convenu arrive. Je me suis habillée simplement, une tenue décontractée.
Je ne tenais pas à donner cette foutue image de moi.


Avec lui, je reste sur la défensive. Je suis timide lors de ce premier rendez-vous.


Au fil des heures, je me laisse aller. Je l'écoute. Il me plaît vraiment.


Je suis sous le charme.


Il a l'air d'avoir vécu plusieurs vies. Je suis admirative de son courage et de sa volonté.


C'est un homme, un vrai, "con cojones".


Il me montre une vidéo de son travail. Il a réussi à réaliser son rêve. Il est acrobate aérien.


J'ai des étoiles plein les yeux, épatée par cette maîtrise, moi qui ai si peur du vide.


Je viens de rencontrer un artiste, un athlète, un oiseau magique.


En lisant le livre qu'il m'a prêté ce soir là, un bref condensé de sa vie, des épreuves qu'il a du traversé (entre autre) je prends conscience que j'ai affaire à un phénix.


L'oiseau de feu et de lumière a survécu, a persévéré et finalement, a su renaître.


Plus beau que jamais, flamboyant, doux.


Je crois que je tiens déjà à lui. Ce n'est pas pour me déplaire.


Ne pas lui dire tout de suite. Ne pas lui faire sentir. J'ai peur qu'il s'envole vers d'autres cieux. J'ai peur qu'il m'abandonne.


Ne pas le mettre en cage. Découvrir son monde...


Un doute encore. Que peux faire un véritable oiseau aux côtés d'une petite fée encore en période de guérison?


A t il réellement besoin d'une groupie, d'une grande enfant qui ouvre des yeux émerveillés à cet univers jusqu'alors inconnue pour elle.


Que vais-je pouvoir lui apporter? ma douceur, ma bonne humeur, ma façon à moi d'être si câline... Et puis quoi?


Lui parler de ciné, expo photos, peinture, avancée de ce livre...


J'ai déjà peur de le perdre....


Travailler absolument ma confiance en moi.


Autre bémol, l'homme de ma promesse vient parfois me visiter en rêve.


Je sais, c'est un peu fou, mais je les veux tous les deux.

Quand bien même, un des deux me résistent. Quand bien même, je ne suis même pas sûre de ce que veut réellement mon acrobate.
Amour et désir pour deux hommes si différents et si proches à la fois. Pourquoi y voir du mal?
Même si je sais déjà que c'est tout simplement impossible.




jeudi, août 06, 2009

marre d'être une poupée!


Bien souvent, je me compare à une poupée.


Bien souvent, je pense que les hommes ne voient qu'en moi qu'une poupée.



Soudain l'autre jour, j'ai eu une prise de conscience.



J'ai grandi sans avoir à donner mon avis. Je n'avais pas le droit à la parole et même lorsque je la prenais j'étais très vite rappelée à l'ordre.



J'ai grandi avec le soucis de faire mon possible pour ne pas être là, ne pas gêner.



J'ai bien réussi.



Je suis parfois comme une enveloppe vide, un joli corps n'osant dire ce qu'il pense.



Avec les hommes, c'est souvent comme ça, surtout si celui-ci me plaît.



Je dits amen à leur moindre petit caprice, envie.



Je n'ai plus aucune volonté à part celle de leur faire plaisir. Tout ça, pour qu'il m'aime un peu, me trouve jolie, ne m'abandonne pas.



Sauf qu'il finit toujours par m'abandonner... Trop servile sans doute. Un homme se lasse vite de jouer à la poupée.



Encore plus, si je m'offre à lui sur un plateau.



Qu'elle était la place de la femme chez nous?



A la maison, aux fourneaux, inquiète pour les siens, dévouée toute entière à cette foutue famille.



Je ne veux pourtant pas être ce que ma mère fut pour mon père. Mais malgré moi, bien souvent je répète ce schéma.



Pire si je suis amoureuse...

Là, sans doute, j'y ai ajouté quelque chose d'excessif, propre à mon caractère.

Je serai prête à mourir pour lui. A tuer? pourquoi pas.... S'il me le demande.

Du moment que je retrouve son amour dans ses bras, ses caresses, ses baisers, peu importe.



C'est dangereux de grandir comme une poupée de porcelaine, lisse sage fragile.



Je veux casser cette poupée. Elle m'embarrasse, m'enferme dans un rôle que je ne veux plus jouer.



Comment sortir de ce rôle? je ne vois pas trop comment pour le moment... je crois que j'y arriverai.



Juste ne pas lâcher, ne rien lâcher pour que le masque se fêle se casse totalement et que la poupée prenne entièrement vie avec son putain de caractère.



mardi, août 04, 2009

rage au ventre


La rage en moi? je ne sais pas.


envie de boxer


envie de bouger


envie de marcher loin sans but, jusqu'à épuisement total.


envie de bousculer mes habitudes


envie de me défouler


envie de perdre le contrôle


de me mettre hors de moi


jusqu'au retour au calme




La rage en moi? Je ne sais pas


envie de crier


de ne plus faire d'efforts pour leur plaire


agressive de mes années de silence


ne pas crier sur quelqu'un


ne pas tuer quelqu'un...


les heures passent lentement.


ma colère est toujours là.


j'en ai ASSEZ de pleurer!


ne pas faire de mal


ne plus ME faire du mal


trouver des exutoires.


La rage en moi? Je ne sais pas.


Prenez garde à ce qu'elle ne vous saute pas à la gorge....

Je ne sais pas si je pourrais la retenir encore longtemps.


Trouver des exutoires.


mercredi, juillet 29, 2009

la promesse


une nuit d'ivresse, de désir et de plaisir. Une nuit où on a beaucoup parlé. Une jolie nuit que je garderai longtemps en mémoire.


Et au matin, on se quitte en amis, petit bisou sur la joue. Déjà je m'en vais, m'en retourne à panam.


Durant cette nuit, à ta demande, je t'ai fait une promesse:


celle de trouver quelqu'un qui me convienne, quelqu'un que je puisse aimer comme je t'ai aimé.


J'ai promis même si je sais déjà que la tâche sera difficile.


Mais, j'ai promis. Je ne tiens pas à te décevoir ni à revenir dessus.


J'essaie toujours de tenir mes promesses.


Je sais aussi que malgré tout, je te garderai toi, bien au chaud dans un coin de mon coeur et ma tête.


C'est plus fort que moi. Je ne peux t'oublier, ni oublier de t'aimer.


Nous nous sommes échangés une jolie promesse. Nous nous sommes donnés notre confiance.


Un jour, je te dirai tout, si tu le veux bien, de ce qui me fait mal, me chagrine, me rend faible.



J'ai malgré tout peur de te blesser involontairement ou te faire peur avec mes histoires.


Es-tu prêt à les recevoir? mystère. je crois que oui. je sais surtout qu'une chose en moi me pousse à vouloir te les dire.




Nous sommes maintenant liés à une promesse, une envie de dire, un livre... des photos peut-être.


j'espère simplement que ce lien sera fort pour nous faire avancer tous les deux dans nos vies et nos recherches, chemin difficile, tellement difficile.


On sera peut-être plus fort à deux...

Un doute cependant: si aucun de nous ne trouve cet autre, quand mettrons nous un terme à cette promesse? Fallait-il ajouter une autre promesse: celle de se retrouver si rien de mieux ailleurs n'existait?

samedi, juillet 25, 2009

le pseudo mec qui voulait jouer à la poupée...


Un pseudo mec a tenu à me rencontrer. Victime de la solitude qui me massacrait de l'intérieur, j'ai dit pourquoi pas.


deux mois déjà, peut-être trois... Ne me jugez pas si je n'arrive pas à l'aimer!


Le pseudo mec en question cherche à s'amuser, il me l'a dit dés le début. Je ne dois pas m'attacher, il me l'a demandé....


Seulement voilà, le pseudo mec n'assure pas. Je m'ennuie avec lui, même au lit!


Exigeant, maniaque, égoïste, le pseudo mec a pour moi de bien vilains défauts.


Il me veut disponible, poupée en visite dans son appart trop bien rangé, du moment que je ne m'y pose pas.


Il ne me demande pas si ça va, n'est pas si gentil que ça.




Avec lui, je ne me montre pas telle que je suis.

A lui, je ne peux me confier... Le peu qu'il connaît est déjà trop!


Je me sens loin de son univers, sais déjà qu'il voudrait me changer s'il tenait à s'engager dans une "relation sérieuse".


Et de ça, je ne veux surtout pas!


Pire, je devrais renoncer à mes rêves pour être toute entière dévouée à lui.


Horreur! Mon pseudo mec ressemble un peu trop finalement à un de ces bâtards clochards déjà rencontrés.




C'est décidé, je le quitte! Voilà, c'est fait...

Si simple finalement, j'aurais du me décider plus tôt, c'est idiot!


jeudi, juillet 02, 2009

contradictions- ange ou démon.


Je ne suis pas celle que l'on croit. Je ne suis pas si sage. Je ne suis pas si faible, ni si forte. J' ai des contradictions, de multiples contradictions... Enfin, je crois.




j'arrive maintenant et -c' est bien triste- à ne plus m attacher, ne plus aimer quand un homme me dit qu' il ne veut pas de quelque chose de sérieux. Triste, parce que je perds de ma naïveté. Mais c'est tant mieux quand même, puisque je n' aurai pas mal lorsque tout cela finira.


Peut être même plus tôt que je ne le crois. Il part en vacances, moi pas. Facile de s'oublier, de passer à autre chose, de penser à quelq'un d'autre. J'excelle en la matière .




je suis impatiente de voir comment cela se terminera... Vais-je m étonner un peu moi même en versant malgré tout une larme... Pas pour lui non, mais sur le fait que je me retrouve à nouveau seule. Ce serait ,déjà, la fin d'une histoire.




Vais-je le toiser fièrement en lui disant que je m'y attendais un peu et que je ne lui en veux pas. vais-je pousser le jeu un peu plus en lui disant que je lui souhaite bonne chance pour la suite.




Ou bien, est ce moi qui vais lui dire que je ne veux plus de cette relation: pas parce que j ai trouvé quelqu'un non mais parce que je mérite bien mieux qu'être pour lui un pansement ou placebo, qu'un moyen de le rassurer sur sa virilité son pouvoir de séduction.




Est ce moi qui vais le quitter sans avoir peur de lui faire mal (jusqu à maintenant j'ai repoussé l' instant à cause de ça) puisque d'amour entre nous, il n était pas question.




Ou bien encore, vais je vouloir le faire souffrir pour les quelques remarques blessantes et puis aussi pour tous les autres, qui m'ont tant donné de coups de couteau dans le dos quand ce n'était pas dans le coeur.




Allez savoir, je ne le sais pas moi même.




Je m'étonne de ce que je deviens à moins que je ne l'étais déjà. Mais à cause d une armure bien solide, d'un carcan bien fort, je n'arrivais pas à être.




Je veux encore plus; je dois m'extraire encore plus de tous les barbelés de mon éducation, de mes anciennes blessures, et tant pis si ça saigne de nouveau. Je m'en moque.

Multiples facettes de ma personnalité encore à explorer... mi-ange, mi-démon?

En attendant,


Je veux tout, je veux vivre. Je veux! Un point, c'est tout!

chaleur et rêve





Chaleur moite de cet été parisien.






Elle me fatigue comme beaucoup de monde, j imagine.






Elle me donne envie de rester nue étendue sur mon lit.






Elle ne me laisse pas tranquille. Telle un aiguillon, elle me rappelle sans cesse l'objet de tous mes fantasmes et mes désirs.






Je suis toujours en contact avec lui. Seulement voilà, veut-il toujours de moi ?





J'en suis moins sûre. Je l'aimais trop. Je l'aimais mal.Lui pas assez.




Quelques nuits dans ses bras et me voilà totalement attachée, liée à lui. Qu'a t'il su réveiller en moi pour que son seul souvenir me donne des frissons?




Première nuit, première rencontre. Aucune volonté pour lui résister, aucune envie aussi. Un désir trop puissant m'attirait vers lui,un regard hypnotique.... J'étais subjuguée.


Ses mains douces, ses caresses expertes, parfaites, accord idéal de nos deux corps.


Mais il ne s'agissait pas que de cela. C'était plus fort qu'une histoire de sexe.


Nos âmes blessées se sont rencontrées, réconfortées, attisées.


J'osais croire de nouveau en l'amour, je voulais faire de nouveau confiance à un homme.




il a fait de moi une nouvelle femme, il a réveillé celle que j'étais vraiment.


Comment? En a t'il eu conscience? Je ne sais pas.




Enfin, nos retrouvailles. J'ai choisi la plus jolie tenue. Je suis aussi nerveuse qu'à notre premier rendez-vous.


Il m'a invité à dîner.Mais, je touche à peine à mon assiette. Je n'ai pas faim, comme toujours lorsque je suis avec lui. Je veux le regarder, l'écouter me parler pendant des heures de ses projets. Il a de jolis rêves à réaliser, des rêves que je voudrais voir devenir réalité.


Je voudrais le toucher mais je n'ose pas. Mon coeur bat la chamade.


Plus rien n'existe autour. Le monde a cessé de tourner. Le monde peut s'écrouler là sous mes pieds. Peu m'importe. Il me fait un compliment. Je lui plais encore!


C'est lui qui prend ma main. Je sens que le bonheur est là, tout proche.




Nous nous retrouvons chez lui. Assise dans son canapé, je me trouve maladroite... Un peu comme la première fois que l'on sort avec un garçon. C'est con!


Il s'approche un peu plus de moi, prêt à sceller d'un baiser nos magiques retrouvailles. La nuit s'annonce belle...




Le réveil sonne. Encore une fois un rêve, le même rêve. il paraît qu'à force de faire le même rêve un jour il se réalise. mais quand? je voudrais refermer les yeux pour le voir m'embrasser et me serrer fort dans ses bras.






Mais non, il est l'heure, impossible de retrouver mon joli et doux rêve. Je dois me préparer à présent. Telle une automate, je retrouve ma vie routinière et ce travail que je n'aime pas.





Et toute à l'heure, je verrais peut être cet homme rencontré depuis peu. Il me fera passer un bon moment mais seulement voilà, il n est pas LUI.






Triste moiteur qui me rend un peu plus folle chaque jour de mon si beau et regretté amant.












































































































mardi, juin 09, 2009

où est l'innocence?



certains enfants grandissent trop vite. L'avez-vous remarqué? Trop vite confrontés à l'horreur, ils perdent leur insouciance.



Certains, inquiets pour leurs parents, leurs famille, un ami, le monde, ne sont plus ces anges innocents qui jouent tranquillement.


Qui leur a volé leur innocence?




D'autres, le regard triste, souffrent muets de la sinistre bêtise d'un adulte moqueur ou pire violent avec eux. Qui est-il? Un proche le plus souvent. Le sait-il? La plupart du temps, non.


Sinistre répétition du seul monde connu.


Qui leur a volé leur innocence?




Et ceux-là, nés dans le mauvais pays, la mauvaise époque, victimes de certains dirigeants ou groupuscules fanatiques et qui ne rêvent plus.


Ruines, bombes, peurs, mausolées à ciel ouvert, un ciel de cendres qui les enveloppe et les enterre vivants.


Guerre moderne faisant trop de victimes civiles, enrichit la paranoïa ambiante et l'utilisation de la violence, maîtresse facile du genre humain.


Qui leur a volé leur innocence?




Et tous ces enfants victimes de l'aveuglement de ce monde où le veau d'or reste l'argent.


malades mais mal soignés, affamés mais ne recevant que de maigres repas, illettrés mais ne pouvant aller à l'école, travailleurs mais exploités et exploitables.


Qui leur a volé leur innocence?




Notre silence les condamne. Notre indifférence les tue. Notre passivité les envoie au cimetière. Tous plus ou moins responsables de leur présent et de leur futur.




Pour eux, je tire le signal d'alarme. Donner l'alerte, monter la garde.


Pour eux, je prie et pleure. Pour eux, je rêve d'un monde plus juste, plus facile à vivre.


Pour eux, je tente d'agir tout en sachant que j'aimerais pouvoir faire plus.


Pour eux, je vous livre ceci.


Les laisserons-nous sur le bords de la route?


Retrouvons l'innocence, leur innocence.



















mercredi, mai 27, 2009

rêve d'A


Je voudrais pouvoir l'aimer mais mon coeur reste froid.


Je voudrais pouvoir lui appartenir mais je rêve déjà d'autres bras.


je voudrais pouvoir tout lui donner comme je sais le faire...




Seulement voilà, mes pensées et mon coeur ne sont pas pleinement occupés par lui.


Des jeux interdits et passionnés hantent mon esprit.




Rêve d'un amour brûlant, d'une passion qui enchaîne et déchire.


Rêve d'un amour idéal, de sentiments entièrement donnés et pris.


rêve d'un amour triomphant de deux âmes et deux corps parfaitement enlacés.


Rêve d'un amour sans égal de deux êtres qui se trouvent enfin...




J'ai cru y goûter une fois.


Mais j'étais bien la seule à le penser.


J'ai voulu garder l'espoir en moi .


Mais à jamais je suis blessée.


J'ai cru en un nouvel émoi.


Mais mon amour reste figé.




Ton souvenir si doux et douloureux à la fois m'en empêche.


Même fugace, même éphémère, notre histoire fut passionnelle, charnelle, puissante, envoûtante.


Tout le reste aujourd'hui me semble terne.


Il n'est qu'une vague et pâle copie de toi.




mardi, mai 12, 2009

amant virtuel


Tu m'as appelé ma belle avant même de me connaître.

Tu n'as de moi que ces instants que je t'envoie: des bouts de vie, des bouts de chair.

Tu m'as donné ta confiance en me parlant de toi quand bien même je te reste mystérieuse.

Alors moi, je te laisse imaginer la rencontre de nos corps, nos étreintes tout en sachant très bien qu'elles n'auront jamais lieu.

J'aimerais tant pourtant me laisser consommer par toi jusqu'à l'épuisement.

Je te suis toute dévouée et entièrement soumise à travers nos jeux longues distances.

J'aime lire et relire tes sms si doux, si charnels, si forts.

Tu es celui qui me maintiens en vie par ces mots si passionnés et passionnels.

Tu sais me laisser sans un souffle quand je repense à nos conversations.

Tu es mon amant virtuel incandescent.

Tu es ma promesse de belles nuits dans mes songes où tu me rejoints.

Tu as trouvé une place dans mon coeur même si nous n'y avons pas le droit.

Tu es ma folie, ma tentation, mon addiction.

lundi, mai 04, 2009

Ennui total


J'essaye de faire vagabonder mon esprit.


Je reste inerte face à mon écran dans mon uniforme informe.


Je ronge mes ongles, agacée par ce temps qui ne cesse de s'égrainer lentement.


Je suis en attente d'une action, d'une nouvelle entrée dans ce cinéma vide.


J'attends, j'attends, je n'en peux plus d'attendre.


16h verra l'arrivée de mes prochains collègues, un peu plus de vie, un peu de bavardages aussi.


J'attends, j'attends, je n'en peux plus d'attendre. Je regarde bêtement les images sans son des bandes annonces qui passent en boucle face à moi.


J'attends, j'attends, je n'en peux plus d'attendre.


J'écoute d'une oreille distraite mon collègue au contrôle qui répète inlassablement le même discours à des clients imbéciles.


J'attends, j'attends, je n'en peux plus d'attendre.


Mon cerveau s'engourdit, mes yeux picotent, mes jambes souffrent... Envie de courir et de fuir.


J'attends, j'attends, je n'en peux plus d'attendre.


Trois heures, avant mon prochain bol d'air et le café qui me réveillera.


J'attends, j'attends, je n'en peux plus d'attendre.


Cette journée n'aura-t-elle donc pas de fin?


J'attends, j'attends, je n'en peux plus d'attendre.


Je ne souhaite qu'une chose: rentrer chez moi et pouvoir le retrouver.


J'attends, j'attends, je n'en peux plus d'attendre.


Il est le seul à pouvoir m'extirper de cet ennui où je m'enfonce tels les sables mouvants.


samedi, mai 02, 2009

Bafouée.



Enfance déchue , innocence bafouée



Que reste t-il maintenant de cette petite fille, vendue comme objet de plaisir à des bourreaux sexuels?



Ils se croient au dessus des lois dans un pays en pleine évolution ,où la corruption est reine, où la misère fait rage.



Loin d'elle pourtant,je prie: pour elle, pour qu'elle survive, pour que ses blessures guérissent.



Mais, je ne sais que trop bien ce qu'elle va endurer.
Soumise, elle va se détester, annihiler sa propre existence, effacer son âme jusqu'à son corps pour tenter vainement de disparaître loin de ce monde si hostile.



Ses larmes sont les miennes. Ses prières appellent les miennes.



Mes rêves nourrissent les siens.



Je voudrais qu'elle puisse avoir des ailes pour s'envoler.



Je voudrais qu'elle possède des supers pouvoirs pour tous les exterminer!



Je voudrais que ses parents eussent été riches pour ainsi ne pas la vendre à ces marchands d'esclaves.



Je voudrais que la justice de son pays agisse en tant que telle tout comme celle des pays occidentaux.



Je voudrais qu'elle puisse effacer de sa mémoire tous ses tristes souvenirs.



Je voudrais pouvoir la venger de tous ces salauds qui ont abusé d'elle, qui l'ont touchée là où il ne fallait pas, qui l'ont violée sans honte aucune.



Je voudrais leur cracher à la gueule toute ma colère, ma rage, ma haine, mon désespoir aussi...



J'aurais pu être cette petite fille.



Je la suis quelque part et je ne peux que souffrir sans la secourir.



Je sens au plus profond de moi tout son désarroi, son envie de mourir.



J'ai mal. Je suis cette petite fille.

jeudi, avril 30, 2009

Bâtards/clochards!


Avec quelques amies, nous venons de trouver un nouveau terme rageur pour qualifier tous ces hommes qui ne servent à rien mais qui sont attirés par nous et inversement (malheureusement).



Il s'agît de "bâtards/clochards".



Je trouve que c'est bien trouvé, en fait, très bien trouvé.



Pour ne parler que de mon expérience, je dirais que je suis un aimant à ce genre.



D'après certains de mes amis et ex je suis une fille bien ou gentille, malheureusement ces ex ou amis ne voient pas en moi la femme avec qui il partagerait leur vie.



Ils me gardent heureusement en amie au pire la bonne copine rigolote... Vous l'avez vécu sans doute.



Et je vous confesse que ce statut m'horripile parfois, surtout concernant les ex... un en particulier!



Mais ce n'est pas notre sujet!



Les "bâtards/clochards" sont des hommes sans scrupules qui ne voient qu'en nous un repas facile, prêt à consommer. Nous ne sommes qu'un corps, que dis-je un cul.



Ils sont aussi capable de nous faire de belles promesses d'amour éternelle sans jamais les tenir...



Tout simplement parce qu'ils s'attaquent à plusieurs victimes à la fois ou encore plus simple ils sont lâches.



Ils sont tellement nombreux que personnellement je suis effrayée à l'idée de ne pas tomber sur un type bien, en qui je pourrais enfin avoir confiance et à qui je pourrais donner sans retenue aucune.

De nature généreuse, les claques prises récemment m'amèneraient plus à fuir ou me transformer en vilaine fille!



Les "bâtards/clochards" peuvent aussi s'installer avec vous, se pacser ou se marier avec vous sans oublier de vous manipuler un peu...

Et sans vous en apercevoir, vous passez quelques années auprès d'un mec qui se change petit à petit en amant puis abonné absent, à la fin ce n'est plus que de la collocation...
Là, c'est bien de se réveiller! Ils ne fonderont pas une famille avec vous, ne vous présenteront jamais leurs amis encore moins amies, ne vous feront plus jamais retrouver le septième ciel!

Pendant ce temps là, parce que vous y avez cru, vous vous repliez sur vous-même, ne voyez plus votre famille ni vos amis, ne faîtes plus rien pour vous....



Les "bâtards/clochards" sont redoutables car difficiles à repérer du fait qu'ils adoptent un nombre incalculable de traits de caractère, de tenues vestimentaires, de physiques.



Et là est le problème! Comment faire pour les repérer et pouvoir fuir pendant qu'il en est encore temps.



Impossible d'écrire un ouvrage complet sur le thème. Impossible de se référer à l'avis des supers copines bien que bonnes conseillères en général.



Il nous faut l'essayer, le tester, l'observer, lui faire baisser le masque pour mettre fin au jeu de massacre ou enfin savourer de beaux moments!



Je recherche sans aucun doute ses jolis instants de la vie mais voilà je m'emballe parfois trop vite, même si je cache au beau jeune homme mes sentiments pour lui, même si je me retiens.



Ma tête et mon coeur s'accélèrent, je ne peux que les suivre dans des scénar où j'aurais enfin trouver mon homme, le bon, celui qui fera de moi une femme heureuse et sereine tout simplement.



Je me sens condamnée à tomber encore sur pas mal de ces bâtards/clochards... Manque de prudence, de bouclier.



Quelqu'un pour m'aider?

dimanche, avril 26, 2009

vampire


Ses lèvres pleines me donnent envie de mordre.


Ses cheveux en bataille me donnent envie d'y passer la main.


Je veux l'approcher, lui plaire.


Son regard rieur croise mes yeux.


Je veux l'envoûter.


Son corps élancé ébauche un mouvement dans ma direction.


Trop tard, une demoiselle s'accroche à son bras.


D'un regard je l'assassine et me lance à leur poursuite.


Non pas cette fois, je ne laisserai pas une autre partir avec celui que je veux.


Je l'ai choisi pour être mon homme, ma proie, mon butin.


Je m'approche d'eux sans qu'ils ne se rendent compte de quoi que ce soit.


La belle est en chasse tout comme moi.


Le jeune homme est gêné, je le sens.


Je reconnais son parfum et lui glisse à l'oreille le nom.


Les deux sursautent. Ils me font face à présent.


Je leur souris de toutes mes dents. Je crois que je lui plaît.

Elle enrage mais mon regard lui donne envie de fuir.

Je reste seule avec lui.


Je m'arrange pour l'attirer à moi, de plus en plus.

Nos deux corps s'embrasent.

Il me murmure à l'oreille des phrases insensées.

Je ne veux pas que tout s'arrête. Je ne veux pas fuir.


Je sors donc avec lui et le suis dans cette ruelle.

Il ne me fait pas peur et je lui fais envie.

J'ai donc réussie à l'avoir mais à quel prix.

Ma chasse s'est montrée fructueuse mais pour combien de temps encore.

Vais-je réussir à le garder auprès de moi, l'apprivoiser, le combler.

Les doutes m'assaillent encore quand il m'attire tout contre lui.

Son membre s'est sensiblement durci lorsqu'il embrasse mon décolleté.

Ses mains courent sur mon corps. Je ne peux l'arrêter.


J'ai perdu toute volonté.

Je me rends compte maintenant que je suis une bien mauvaise chasseresse.

Je suis à lui toute entière.


Il aspire mon être et ce soir, dans ses bras, je meurs.



lundi, avril 20, 2009

poupée d'anniversaire


Moi, tinkerlaeti ai failli me retrouver offerte bien malgré moi en cadeau d'anniversaire à un parfait inconnu...


Lisez plutôt ce qui va suivre!


J'avoue avoir eu la très mauvaise idée de renouer contact avec un ancien amant. Nous nous sommes revus et avons passé un bon moment... Je dois là aussi l'avouer!


Le lendemain, j'ai de nouveau des nouvelles du jeune homme en question. Intriguée par tant d'empressement à me revoir et flattée sans doute, je lui dits que je passerais chez lui dans l'après-midi et lui indique l'heure à sa demande... Un ami devait passer chez lui.


L'heure fatidique approche, je me rends via les transports en commun chez mon amant, légère, joyeuse, confiante.


Je sonne à sa porte à l'heure prévue. Pour une fois, je ne le faisais pas attendre!


Quelle ne fut ma déconvenue! Un autre homme (son fameux ami) m'ouvre la porte et m'accueille avec un large sourire!


Contrairement à son enthousiasme, je ne me presse pas pour entrer et lui demande où est le maître des lieux.


Absent, il devait rentrer un peu plus tard.


Je perds de ma confiance et de ma bonne humeur. Allez savoir pourquoi.


Un peu agressive, j'émets un non ferme lorsque ce monsieur m'invite à le rejoindre à l'intérieur et lui laisse un message pour mon petit con.


C'est un de ses petits noms avec moi, lorsque je lui dits je rajoute toujours que dans ma bouche c'est gentil! Et c'est vrai qu'il mériterait pire.


Furieuse, je faits demi-tour et quitte l'immeuble.


Sur le champs, je lui envoie un sms en lui disant qu'il aurait du me prévenir qu'il ne serait pas seul et surtout que je n'aimais pas du tout me trouver devant le fait accompli ou me sentir obligée à faire quelque chose que je ne souhaitais pas.


Imploration du bien trop confiant c.....


"C'est son anniversaire!" oh j'oubliais le "t'es nulle" qui étrangement ne m'a pas donné envie de faire demi-tour!


J'ai donc été offerte comme une vulgaire poupée ou une pute en cadeau d'anniversaire à un inconnu qui de surcroît ne me plaisait pas mais alors pas du tout!


Après d'autres implorations et quelques reproches- non je n'avais pas cherché à parler avec son ami et oui le pauvre maintenant était tout seul chez lui!-, mon petit con me dit que "puisque c'est comme ça, on se verra plus"


J'ai failli exploser de rire devant tant d'aplomb, mais sur une terrasse de café avec du monde....


J'ai gardé pour moi le drôle de la situation!


Ba oui, c'est moi qui aurait du le lui dire dés le départ, surtout que visiblement mes arguments chocs n'avaient pas été entendus!


Non je n'étais pas une pute ou un cadeau. Non je ne baisais pas (puisque c'est de cela dont il s'agit) avec des inconnus. Oui j'aimais qu'on me laisse le choix!


Cette fois-ci s'est sûr je ne le verrais plus.


Je m'interroge quand même. Qu'est ce qui dans mon comportement a pu lui faire croire que je serais d'accord pour ce plan ou jeu? Qu'est ce qui se dégage de moi pour que les mecs me traitent si mal? Et surtout pourquoi je reste attirer par des mecs qui en générale ne me conviendront pas (heureusement, il y a quelques exceptions!)?


Si quelqu'un pouvait m'aider à comprendre, ou me livrer les secrets du langage masculin!


je crois que cela me ferait avancer beaucoup!






lundi, avril 13, 2009

ENVIES


Je suis habitée par d'innombrables envies.


Envie de découvrir, de renouer avec un vie plus culturelle et intellectuelle.

Envie de retrouver mes amis et les connaître enfin. me raconter enfin à eux.

Envie de rencontrer de nouvelles personnes aussi.

Envie de me tester de me lancer des défis. un défi et c'est déjà une petite victoire même si je ne l'ai pas encore réalisé!


Envie de voir vivre mon corps. Envie de profiter de lui de le goûter, de me laisser goûter.


Envie de savoir enfin qui je suis et aimer celle que je découvre, celle que j'ai été.


Envie de bouger, de danser, de poser, de chanter, d'écrire.

Envie de vivre. Envie d'être, envie d'apprendre.


Envie de me faire tatouer.Envie de monter sur une moto.


Envie de partir deux jours jusqu'à l'autre bout de la France.


Envie de vivre ma passion pour le ciné.


Envie de rire, d'éclater de rire, de pleurer de rire.


Envie de ne plus penser à rien.


Envie d'être égoïste enfin et ne penser qu'à moi et mon propre plaisir.


Envie d'être moins sage, trente ans que je le suis! (ou presque)


Envie d'en finir avec mon mal être. Envie de me trouver vivante et belle.


Envie de tomber amoureuse. Envie de détester quelqu'un ou quelque chose.


Envie de crier si je suis en colère. Envie de gueuler ma haine si j'en éprouve.


Envie de faire une révolution interne grande, stupéfiante et magique.


Envie de jouir tout simplement.


Envie de ne plus culpabiliser pour rien.


Envie de dire merde à ceux qui m'emmerdent depuis si longtemps.


Envie de vous étonner. Envie de vous donner l'envie.

Envie d'être. Envie d'apprendre.


Envie de m'envoler. envie de vous donner.

jeudi, mars 19, 2009

second manifeste de Moi!


J'apprends. Petit à petit, j'apprends:


ce qui a pu tant vous faire souffrir....


Cette horrible guerre, la dictature, les années prison


Tout ceci plus ou moins évoqué.


On aime les secrets et les non dits dans cette famille.


On préférerait oublier les mauvais souvenirs, comme s'il ne s'agissait que de cauchemars.


Pourtant, les stigmates sont bien là, je les sens en moi.


L'exil, aussi, vous a tant fait de mal:


la perte de vos racines, amis, famille restés là bas...


A jamais brisée la famille, même entre nous,


comme si nous ne savions plus ce que c'est de se réunir, partager les moments de peine et de joie.


A jamais éloignée la famille, même lorsqu'il s'agit de quelques stations de métro.




Le pire c'est de ne même pas ressentir ce manque ou alors si peu.


Avec le temps, il me semble que vous m'avez emprisonnée et jugée.


Incarcération difficile, les barreaux en moins, chaînes invisibles, sans peloton d'exécution cependant.


Avec le temps, il me semble que vous me bloquez dans mes élans.


Je me sens fortement vous appartenir, tout comme je me sens liée à jamais à ce passé douloureux, tout comme je me dits avant tout espagnole...


Mais moi dans tout ça?


Privée d'individualité, d'une place à part entière, je cherche encore celle que je voudrais être.


Je n'ai eu qu'un rôle à jouer: difficile au demeurant de le quitter mais facile car n'ayant pas d'existence propre... Simple figurante et spectatrice.


Je fus longtemps petite-fille, fille, nièce de... mais pas moi!


C'est encore à apprendre. Tout reste à faire ou presque.


Mais la vie passe vite, la vie coule entre mes doigts et s'échappe telle l'eau d'une rivière.


M'y attacher vite, m'en imprégner, vite!


Trouver qui je veux être enfin!


En profiter et jouir surtout!


Être spontanée et généreuse en tout! Tout donner, tout prendre, tout vouloir.


Briser les limites, casser la carapace enfin.... Elles me pèsent trop....


Et tant pis pour les erreurs du moment que je trouve une forme de bonheur.

dimanche, mars 15, 2009

aux deux hommes de ma vie...




CRI D'AMOUR A MON PÈRE








Je t'aime papa malgré tes erreurs




Si tu savais à quel point tu me manquais enfant.




Ton absence inexpliquée me saignait le coeur souvent.




Alors je m'inventais un autre père idéal et idéalisé;




et tu devenais lui dans ma tête d'enfant.




tu te transformais en être solaire et beau...




Et si tu n'étais pas là, c'était pas pour les potes et les soirées au bar...




Non, si tu n'étais pas là c'était pour le travail et uniquement le travail.








Je t'aime papa malgré tes erreurs




Si tu savais à quel point tu me manquais enfant








Ta froideur nous a transformé en deux étrangers




Des mots tendres, tes encouragements, ta main qui prenait la mienne,




autant de choses que tu n'as pas su donné.




Un homme est fort, un homme ne montre pas ses sentiments.




Tu as fait comme tu as appris papa.




Aujourd'hui encore, je reste surprise quand tu me sers dans tes bras.




Aujourd'hui encore, je reste muette quand tu me proposes ton aide.








Je t'aime papa malgré tes erreurs.




Si tu savais à quel point tu me manquais enfant.








Parfois en ta présence régnait la terreur,






ce que j'ai pu craindre tes emportements...




Tes cris et reproches accompagnaient trop souvent




le silence forcé qui régnait dans la maison quand tu étais là.




Il fallait me taire. De ma vie d'enfant, qu'en sais-tu vraiment?




Et les cris et les mots m'ont plus marquée que les quelques claques...




Comme des coups de couteau en plein coeur, je reste encore parfois blessée.








Je t'aime papa malgré tes erreurs.




Si tu savais à quel point tu me manquais enfant.








Je n'ai pas grandi papa..




Je reste la petite fille qui attend son père




avec un mélange de crainte et d'admiration.




Je reste la petite fille qui défend son père




toute en soumission et en adoration.








Je t'aime papa malgré tes erreurs.




Si tu savais à quel point tu me manquais enfant.








D'avoir écrit tout cela me fait devenir meilleure.




A jamais ta fille qui se bat pour grandir




et voler de ses propres ailes.




A jamais ta fille qui pour toi parfois craint le pire




et ne peut alors s'empêcher de pleurer.




A jamais ta fille qui pardonne toutes ses années d'erreurs




pour les marques d'amour que tu as su aussi lui donner.




A jamais ta fille qui t'aime malgré toutes tes maladresses




prête à t'envoyer toutes les preuves de tendresses.















ABUELITO MIO






Abuelito mio, mon héros.








Tu as vécu tant de choses dans ta vie.




Tu as vu tant d'horreurs




Et pourtant je te revois sourire aux lèvres, yeux pétillants.




Et pourtant, je me rappelle vos rires....




Je ne comprenais pas tes jeux de mots et ton humour alors




Mais de vous voir heureux, j'étais heureuse.




Et de vous voir rire, je riais aussi.








Combattant pour la liberté et la république,




tu n'as jamais cru ni aux extrêmes, ni aux bondieuseries.




Durant cette guerre, tu crus mourir.




Durant huit ans, de ton cachot, tu voulus fuir.




Jamais à l'abri du peloton d'exécution, tu t'en es sorti finalement...




Tu as du voir bon nombre de tes camarades partir fusillés.




De combattant, puis prisonnier, tu te fis ensuite contrebandier.




Tu as su faire vivre ta famille même dans les moments difficiles.




Mais un jour, la solution déchirante fut l'exil.




Tu avais déjà bien vécu. Tu n'as pourtant pas hésité.




Tu as traversé la frontière, travaillé dur pour faire venir ta famille.








Tu es un homme fort et courageux abuelito mio.




Tu es un homme avec des valeurs, fière et beau.




Tu es certainement cet homme que je recherche et que j'admire




pour tout ce qu'il est, a fait, dit, respiré.




Tu es ce grand-père qui me manque tant.








Te quiero abuelito mio!