vendredi, décembre 30, 2011

réponse à un commentaire...


Aujourd'hui, je suis tombé sur un lien intitulé: "Hommage à vicky, sdf décédé à Noêl ou le cruel spectacle de la mort"

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/226881;hommage-a-vicky-sdf-decede-a-noel-ou-le-cruel-spectacle-de-la-mort-des-miserables.html

Un ami sur fb l'avait partagé, j'ai bien sûr relayé ce texte rappelant que nous avons chacun un rôle à jouer dans ce système: soit nous l'acceptons et l'aidons à perdurer ou ne faisons rien, soit nous le combattons.
Depuis quelques temps, j'ai décidé de le combattre parce qu'il est basé sur de criantes injustices, parce que je reste la petite fille qui ne comprenait pas pourquoi des enfants en Afrique mourraient de faim, alors que je pouvais manger comme quatre, si je le souhaitais.... sauf qu'au lieu de me sentir impuissante, je combats pour des jours meilleurs, pour plus de solidarité et de fraternité...

Suite à cette publication, une autre personne de ma liste d'amis affirme que les familles sont également responsables et que certains de ces sdf ne souhaitent pas se prendre en mains... Donc en gros à un moment donné, il faut arrêter de pleurer sur leur sort (si j'ai bien compris sa dernière intervention)
Evidemment, je réagis au quart de tour et je lui écris ceci, en guise de réponse:



ce n'est pas pleuré sur leur sort ce n'est pas de la pitié c de l'empathie, me dire qu'après tt je pourrais moi aussi être à leur place...qui sait? je sais aussi que certains ne peuvent plus être sauvés... je sais aussi que les relations familiales st svt très compliquées... je sais aussi que par pudeur, fierté ou orgueil certains n'osent pas demander de l'aide qd cela devient nécessaire (peut-être aussi à cause d'un sentiment de culpabilité qui joue parfois des tours, le sentiment d'avoir échouer, d'être un fardeau)... je sais aussi que pauvres et chômeurs et dc sdf ont tjs été nécessaires pour ces quelques autres qui s'enrichissent allègrement et s'empiffrent joyeusement.... le problème n'est pas que certains choisissent la rue,ni que certains soient trop saouls ou trop drogués ou trop fainéants, ni que certaines familles ne savent plus comment aider un être, leur proche, qu'elles ne comprennent plus ou qu'elles ne cherchent plus à comprendre et dc à aider... le problème est global et du à un système basé sur l'injustice... et comme V.Hugo je pense que la misère peut être combattue et anéantie à condition de le vouloir.

Le résumé de ma pensée, long commentaire... et je me suis dis peut-être qu'il serait bon de l'inclure dans un de mes articles... puisqu'il n'est sans doute pas le seul à penser ainsi et vice versa.
Suite de ma pensée:
ne pas détourner le regard de ces personnes vivant dans la rue, ni les regarder comme des voyeurs (un peu comme certains ralentissent lorsqu'il y a un accident sur l'autoroute)
sourire voire échanger quelques mots même si nous ne pouvons pas lâcher une pièce ou un ticket restaurant
leur fournir une adresse postale (ce qui peut les aider pour leur recherche d'emploi par exemple)
savoir ce qu'ils aiment, leur compétence, ce qu'ils recherchent
en bref les traiter en être humain, tout simplement

mercredi, décembre 28, 2011

Découverte d'un artiste... Benjamin Vorms


Hier soir, pas grand chose de prévue, si ce n'est la peur inexplicable de me retrouver devant la télé... Par un heureux hasard, un coup de fil,reçu par l'homme de ma vie, m' a permis de ne pas connaître cette triste fin. En effet, nous nous sommes retrouvés rue de Seine, au 25 plus précisément. Il s'agit d'une galerie, un peu vieillotte, portant le nom d'Etienne de Causans: son créateur sans doute. Je vous donne ce détail, étant donné que le numéro n'est pas indiqué sur la porte.
Le plus intéressant se situe en sous-sol... Ces derniers temps,les sous-sols m'inspirent beaucoup à dire vrai... Mais revenons à notre sujet.
De la peinture, voilà le sujet. L'artiste joue sur le noir et blanc, les ombres. Il joue également sur des figures légendaires telles que les vanités ou la mythologie grecque. Il sait également s'inspirer des comics et de l'univers de Sin City.
Il a également su retenir les leçons des grands maîtres... Je pense à Rembrandt et Vermeer pour son "jeune fille à la perle", à Goya surtout dans sa façon de créer un regard sans regard justement, un regard à vous glacer le sang, un regard remplit de folie ou de détresse.
Il a également la fâcheuse faculté à rendre vivant ses personnages, au point que certains d'entre eux vous obsèdent tout au long de votre visite et même bien après.
Oh pas de mauvaises compagnies loin de là, juste votre imagination qui vous joue des tours et s'amuse à inventer tout un destin à ces inconnus réels ou imaginaires.
Si vivants enfin que certains ressemblent à des photographies, instants précis et précieux, instantanés d'un présent déjà passé.
D'autres enfin sont comme des apparitions éphémères, comme cachées par l'ombre telle du brouillard ne révélant que le haut du visage ou une moitié, négatif d'une vieille pellicule rendant le personnage un peu flou,et de ce fait plus inquiétant.
Un artiste à découvrir jusqu'au 5 janvier... et ce serait dommage de passer à côté!