mardi, juillet 03, 2012
reportage/interview
Je vous recommande chaudement ce reportage. Loin de nos médias habituels, on ose ici nous rappeler qu'une arme reste une arme, y compris durant une guerre humanitaire.
Une arme est de fait fabriquée, voulue pour faire des dégâts, blesser, tuer.
Un reportage où l'on rappelle l'importance du mot "déontologie" et notamment dans le journalisme. Personnellement, grâce à ce type de travail, je retrouve un peu de confiance dans l'information... et d'espoir aussi.
Petite explication: marre des lèches-culs, des lobbying de certaines industries, des "amis" de tel ou tel gouvernement, de ceux qui nous prennent pour des cons, de ceux qui ont la folie de la théorie du complot, qui relayent les théories fascistes sur des blogs ou dans des articles de pseudo-journalistes.
ça fait beaucoup de monde... Vous ne trouvez pas?
http://www.legrandecart.net/droit-dingerence-et-guerre-humanitaire-entretien-avec-anne-cecile-robert-le-monde-diplomatique/
Une chanson
http://www.youtube.com/watch?v=X4pEkxz8W8c
De toute les chansons de ce grand auteur/interprète, c'est sans aucun doute celle-ci qui me donne le plus d'émotions.
La faute d'un homme, Diego Rodriguez Gil, mon grand-père.
Je vous renvoie à un vieil article écrit, il y a un an ou deux.
Pour son engagement, son emprisonnement, son courage.
La faute de ces mots qui font résonner ma mémoire: familiale mais aussi universelle.
Car,combien de Diego? Combien de personnes emprisonnées,pour leurs idées?
Combien de personnes emprisonnées, pour un mot de trop, un dessin?
Sans oublier, toutes celles qui le furent parce que différentes,dans leur façon de vivre ou autre?
J'aimerais un jour que cette chanson est moins de résonance en nous... ou plutôt qu'elle nous parle de temps tellement anciens, que nous serions incapables de comprendre un tel agissement, le pourquoi de telles paroles.
En attendant que ce rêve devienne réalité, je vous souhaite une bonne écoute!
(et pour ceux qui souhaitent aller plus loin, ci dessous les paroles)
Derrière des barreaux
Pour quelques mots
Qu'il pensait si fort
Dehors il fait chaud
Des milliers d'oiseaux
S'envolent sans effort
Quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort ?
Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
S'endort peut-etre...
Et moi qui danse ma vie
Qui chante et qui rit
Je pense à lui
Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
Déjà mort peut-être...
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