lundi, février 16, 2009

tatonnement pour une renaissance


Malaise, j'ai mal au coeur.



Rien qu'à l'idée de me retrouver de nouveau seule.



Je ne peux plus respirer. J'ai besoin de m'asseoir.



Je ne sais plus sur qui compter.



Je me retrouve recroquevillée sur mon lit, position foetale.



Je pleure, Dieu, je pleure.



Mais personne n'entend mon chagrin, mes peurs, mon angoisse.



Je ne sais pas comment continuer et surtout vers où continuer.



Mais personne ne veut voir mes doutes, mes peines, mes larmes qui ne cessent de couler.



J'ai du mal à respirer.



Je voudrais vomir mais n'y arrive pas.



Je voudrais mourir mais ne m'y résigne pas.



Je suis une éternelle paumée, une angoissée de la vie qui a surtout peur de vivre enfin la sienne.



Mais peut-être qu'il est déjà trop tard...



Qui me tendra cette main? Qui me prendra par les épaules? Qui me dirigera vers la lumière?



J'avance lentement, lentement et risque à tout moment



de revenir sur mes pas tant que l'autre qui est en moi m'est totalement inconnue.



Qui saura me voir telle que je suis? Qui saura faire la synthèse de toutes ces facettes qui me constituent, si nombreuses, que moi-même je m'y perds...



Mais peut-être que cette personne n'existe pas. Elle est peut-être tapie au fond de moi, à côté de mes blessures et des humiliations reçues.



Trop sensible pour ce monde, j'aurais souhaité qu'on me demande avant si je voulais naître.



Et me voilà aujourd'hui, affaiblie, sans danger de mort immédiat, ne sachant toujours pas si le phoenix que je cache en moi sera capable de renaître de ces cendres.



Trop sensible et forte à la fois, je cherche sans une minute de repos pour cette âme confuse un moyen de sortir définitivement du gouffre et être heureuse enfin.



Aurais-je du prendre ce billet retour de Neverland?



Aurais-je du renoncer à cette quête interminable de soi pour vivre un éternel rêve éveillé?



Doute.



Trop enfermée dans cette bulle que je connais trop bien, j'y ai laissé des plumes et la chute ne fut que plus grande.






Soyez bien conscients, lorsque vous montez dans ce train pour les nimbes de votre imaginaire, que vous risquez gros...



Votre raison, votre âme plus facilement blessée vous demanderont des comptes, tôt ou tard...

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